2025 |
La Ruche tressée: une révolution durable pour les pygmées Baka du Cameroun
| Statut | Budget | Financeurs | Intervenants Apiflordev |
| en cours | 70 000 euros | Apiflordev – région Occitanie | Alain Chevalier – Florent Huard – Alexandre Brécher – Victor Manderfeld |
objectifs |
Les objectifs visent à apporter une solution durable et innovante pour le peuple Baka du Cameroun. Ce projet introduit une apiculture respectueuse de l’environnement, tout en s’appuyant sur le savoir faire ancestral des Baka : le tressage. Les ruches sont construites uniquement avec des matériaux de la forêt, confectionnées à la main en utilisant de simples outils : un couteau et une machette. Cette approche permet:
- De protéger les colonies d’abeilles,
- D’assurer une production régulière de miel,
- De créer de nouvelles sources de revenus,
- De valoriser les traditions locales.
contexte |
Le Cameroun abrite une partie du bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète, après l’Amazonie. Mais la déforestation et le changement climatique fragilisent cet écosystème fragile. Le peuple pygmée Baka, autochtone de cette forêt, voit son mode de vie menacé : le miel sauvage, ressource alimentaire essentielle, devient rare.

Chez les Baka, le miel n’est pas seulement une source d’énergie et de sucre naturel. Il est aussi porteur de symboles et de traditions. Pourtant, les pratiques de cueillette traditionnelle ne suffisent plus. Résultat : malnutrition chronique, en particulier chez les femmes et les enfants, et perte d’un savoir-faire ancestral.
Protéger les Baka, qui sont les premiers conservateurs de cette forêt, c’est aussi protéger un écosystème vital pour tous, car le bassin du Congo joue un rôle majeur dans la régulation du climat mondial.
étapes-clefs |
En mars 2025, lors d’une première étude de faisabilité, nous avons pu :
- Sensibiliser la communauté aux enjeux de l’apiculture durable,
- Evaluer le savoir faire des Baka ainsi que la disponibilité des matériaux dans la forêt,
- Fabriquer et installer des premières ruches tressées par les Baka eux-mêmes,
- Mobiliser les autorités et les responsables de l’école et du village où se trouvera le futur rucher-école
Le résultat est prometteur, en l’espace de 6 jours de mission, des femmes et hommes Baka ont tressé 4 ruches. Ceci permet de confirmer ce projet, l’intérêt de la communauté est réel, et la volonté de s’engager est forte. Mais pour passer de l’expérimentation à une filière pérenne, nous avons planifier nos actions et nous devons trouver de l’argent ->