Projet Net - Canton de Tado

Le projet est né d’une réflexion commune entre les villageois du canton de Tado, canton rural défavorisé, et les volontaires travaillant pour les Associations Note d’Espoir pour Tous France (NET-FRANCE) et Togo (NET-TOGO).

A leur arrivée, en novembre 2018, les volontaires ont observé les pratiques et habitudes de vie des villageois. Ils sont également allés à leur rencontre ainsi qu’à la rencontre des autorités locales (traditionnelles et administratives) afin de comprendre quels étaient leurs véritables besoins. Un constat a rapidement été fait : les femmes et les jeunes du canton de Tado sont peu socio-économiquement autonomes. L’idée était donc de trouver un moyen de leur trouver une place de choix au sein de leur communauté et de leur permettre de devenir autonomes en exerçant une activité génératrice de revenus.

De plus, les volontaires ont également constaté que l’apiculture était peu développée dans le canton, voire dans la Préfecture du Moyen-Mono. En effet, cette dernière est seulement pratiquée de manière traditionnelle, on parle alors d’apiculture de cueillette. Le miel ainsi récolté est consommé personnellement/individuellement. Cependant la demande en miel est pourtant bien présente. Les habitants souhaitent en obtenir pour leur alimentation ou les soins.

APIFLORDEV, association partenaire de l’Association NET-FRANCE et en contact régulier avec cette dernière, a été conviée au Togo à la même période afin d’effectuer une analyse précise de la zone d’implantation du projet. Deux bénévoles de l’association , apiculteurs en France, ont donc étudié la présence de plantes mellifères dans la zone concernée. Ils ont également rencontré l’apiculteur résidant à Tado, qui leur a montré ses ruches et expliqué avec précision la façon dont il procédait pour récolter son miel. Enfin, ils se sont rendus chez des artisans locaux, et notamment des menuisiers, des couturiers et des forgerons, afin de savoir si ces derniers pourraient fabriquer les futures ruches et confectionner certains équipements (combinaisons et enfumoirs) et pour obtenir des devis provisoires.  A leur retour en France, ces deux bénévoles ont rédigé une étude de faisabilité du projet qui a permis au bailleur FORIM de mieux appréhender la demande et décider octroyer une subvention pour soutenir ce projet.